Le confort, une illusion de bien-être ?

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Nous sommes tous à la recherche du bien-être. Or, souvent, nous croyons le trouver dans notre zone de confort, là où sont ancrées nos habitudes connues. Véronique Le Ralle* a ouvert le séminaire Atlans “Plus de présence, plus d’énergie !” avec ce thème. Elle nous en dit plus dans cette interview.

Comment vivre le bien-être au quotidien ?

“Chacun aspire à être bien dans sa vie. Or, on peut observer que différents facteurs nous éloignent du bien-être.

Ce qui nous en éloigne, c’est l’idée que nous avons de la façon dont les choses doivent se passer, et cette idée s’appuie sur notre passé nos aprioris et nos valeurs.

Ces idées sont teintées d’émotions habituelles, agréables et désagréables.

Ainsi, c’est tout notre comportement qui est constitué de rôles connus, auxquels on se réfère en permanence.

Ce fonctionnement dans le connu constitue un confort. Mais cela rend difficile la découverte de nouveaux rôles.

Tout cela s’ancre sur un ensemble de sensations du corps. C’est dans ce monde connu que nous vivons.

La proposition est de basculer dans un bien-être qui ne dépend pas de tout cela, et qui se trouve nécessairement dans le présent.

C’est parce que je crois que je suis cet ensemble de sensations, d’émotions et de pensées, que je ne suis que ça, que j’ai du mal à trouver le bien-être.

Quand je m’entraîne à vivre dans le présent, toutes ces entraves au bien-être disparaissent.”

Quels témoignages as-tu recueillis ?

” Les participants au séminaire Atlans ont expérimenté trois points qui me paraissent essentiels :

  • Quand on cherche le confort, on s’éloigne de la tranquillité, car on appuie la recherche du confort sur les habitudes, en se référant au connu. Du coup, il y a un décalage entre la recherche du confort, et ce qui est en train de se présenter là tout de suite.
  • Le confort correspond au connu. A contrario, vivre dans le présent permet de découvrir tout ce qui apparait et qui n’est pas connu avec moins d’appréhensions.
  • Vivre dans le présent permet de diminuer l’importance donnée aux idées et de réguler ses états émotionnels. Cela favorise l’expression d’un comportement avec moins de contradictions internes. C’est cela qui génère plus de bien-être.”

Par quoi pourrions-nous commencer ?

« Je vous invite à pratiquer ces 4 propositions, pour tendre vers le bien-être, sans se limiter par les habitudes et le confort :

  • 1- D’abord, changer une habitude associée au confort. Ainsi, par exemple : sortir du lit dès qu’on est réveillé sans rêvasser.
  • 2- Puis, contrairement à l’habitude de se laisser aller à des pensées négatives : se proposer d’être bien toute la journée.
  • 3- Ecouter l’autre jusqu’au bout de ce qu’il a à dire sans l’interrompre.
  • 4- Enfin, quand j’observe que je suis tendu.e, je prends 3 respirations profondes.”

*Véronique LERALLE est responsable des formations pour les particuliers et pour le secteur Intervention Sociale et Education.

Crédit photo: Tableau de Matisse

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Commentaires (2)

oui !
A vouloir conserver le bien-être, on tombe dans le confort !
Le-bien-être, une denrée non capitalisable ?

Merci pour cet article! J’aime beaucoup l’approche développée, très originale.

Les commentaires sont fermés.

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